Ferme auberge et chambres d’hôtes à vendre à Saint-Victor en Ardèche …

Parfois, le changement ne tient qu’à une alerte email, une brève annonce dans une newsletter et un alignement des planètes favorables.

L’annonce

Le 28 juillet, le titre “A vendre, Ferme auberge et chambres d’hôtes à vendre à Saint-Victor en Ardèche” et la description de l’annonce (parue dans la newsletter d’Accueillir Magazine) nous accroche suffisamment pour que nous prenions contact rapidement avec les vendeurs, malgré nos bonnes résolutions d’attendre un peu. Après un contact téléphonique fructueux, celle-ci ne nous quitte plus l’esprit. Et si c’était “Le Lieu”, celui que nous cherchons depuis maintenant plus d‘un an ?!

Sur le papier, il y a tout : du bâti en bon état, 4 chambres d’hôtes déjà en activité et du potentiel de développement, de la place pour la brasserie, du terrain (potager, verger, terres agricoles, le tout en bio), le charme du lieu et des alentours, et une localisation idéale (45 min de Valence TGV, 1h15 de Lyon et de St Etienne, 20 min de l’A7).

Vous comprenez mieux maintenant pourquoi nous étions tout émoustillés !

Mais voilà, Coline était tout de même enceinte jusqu’au bout des ongles. Alors, avant de faire le déplacement, il nous fallait être sûrs que ça vaille le coup. Parfois du papier à la réalité, il y a un monde !

Fact checking – L’expédition

Le hasard faisant bien les choses, Béatrice, la mère de Coline allait justement passer une semaine de vacances dans la région. La voilà missionnée pour faire une première visite de reconnaissance, et nous dire si oui ou non, cela valait le coup de faire le déplacement à 35 semaines de grossesse. Son rapport, agrémenté de multiples photos, ne nous laissa aucun doute, il fallait y aller !

Billets de train en poche, nos amis Simon et Elise prêts à nous héberger à Crépol pour le WE du 20-21 août, nous voici parti en route vers notre destin ! Bon, c’est un peu grandiloquent, mais autant vous dire qu’on était plutôt excités, impatients, et un peu impressionnés. Au pire, nous allions passer un bon week-end avec nos amis, au mieux, nous ferions le pas qui nous ferait basculer dans notre nouvelle vie !

La visite nous a confirmé tout ce qu’on pressentait : une bâtisse pleine de charme, dans un cadre superbe, un grand potentiel pour l’avenir, tout en offrant la possibilité de commencer directement l’activité d’hébergement.

Et ainsi, on a eu le coup de cœur, qui est apparu comme une évidence, en toute sérénité, aussi surprenant que cela soit. Corsas nous permettrait de monter notre projet, tel qu’on l’a en tête, sans compromis, ni renoncements !

Les premiers pas – SAFER et Prévisonnels

Dans ces situations, nous ne sommes pas du genre à tergiverser, alors nous avons posé une offre, et nous sommes rentrés à Bruxelles avec dans la tête plein d’images et de projets.

Mais il a fallu déjà finir le dur labeur de boucler le business plan et peaufiner, voire complètement refondre nos prévsionnels financiers. Nos relecteurs volontaires ont bien travaillé côté orthographe et contenu, et notre rencontre avec un comptable, Moniseur Gontard (APREC) fut salvatrice côté chiffres !

Et puis il a aussi fallu qu’on se mette à la page côté organismes et institutions en France. Le bien est soumis à un cahier des charges de la SAFER – qui souffre autant qu’on se le dise – d’une réputation assez terrible pour qui a eu affaire à eux dans les années 80. Mais notre contact fut tout à fait cordial et nous permet d’avoir un accompagnement professionnel sur l’aspect agricole des terrains. Ils veulent du bio, ça tombe bien nous aussi !

Bien sûr au milieu de tout ça, il nous manquait un peu de piment, alors Justin est arrivé, le pauvre au milieu d’une tornade qui ne fait que commencer. Il semble tout à fait s’y faire, c’est un brave petit bout de bonhomme déjà !

La suite – Longue vie a la ferme de corsas

Désormais à 4, nous avons refait une expédition TGV pour aller signer le compromis le 21 Octobre, et fêter le premier mois de Justin à Crépol, chez nos amis (à qui nous devons de fiers chandelles !).

Depuis c’est la course contre la montre pour tout boucler avant la vente d’ici quelques mois ! Autant dire que nous avons une TO-DO liste longue comme la distance entre la rue longue vie et la ferme de Corsas (812 Km) :

  • Organiser notre déménagement
  • Obtenir un prêt 😉
  • Faire les démarches administratives du retour en France (Sécu, immatriculation, allocations familiales, inscription à l’école, etc)
  • Faire celles du départ de Belgique
  • Anticiper le redémarrage de l’activité
  • Préparer les travaux
  • etc.

Si vous nous entendez-moins dans les prochains mois, vous savez maintenant pourquoi !

 

10 réflexions sur “Ferme auberge et chambres d’hôtes à vendre à Saint-Victor en Ardèche …

  1. Dominic dit :

    Bravo, les amis ! Continuez à nous tenir au courant, j’ai grand plaisir à vous lire et partager votre enthousiasme. Il faudra qu’on se voit avant votre départ de Belgique … sinon, j’irai vous surprendre à Corsas 😉 Gros bisous à vous 4.

  2. Servanne dit :

    Les « voyageurs de Normandie amateurs de bonne bière » vous suivent de près « virtuellement » et ont hâte de vous rendre visite « pour de vrai » !!
    Bises

  3. Simon dit :

    Vous nous devez pas de fières chandelles. Au contraire, on est juste super gâtés de vous voir arriver pas loin de chez nous!!

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